La bataille se Nagashino en 1575 mit fin à cela. Les vainqueurs allaient s’arroger le titre de shogun (chef militaire suprême), qui dès le début du 17eme siècles prirent en charge toutes les affaires du gouvernement. L’empereur n’avait alors qu’un rôle de représentation.En 1600 la classe des samuraï représentait quelque 6% de la population. Les grandes maisons des samuraï continuèrent à dominer la vie nationale jusqu’à l’arrivée au règne de l’empereur Meiji. Débuta alors en 1867 une nouvelle ère pour le Japon dans laquelle l’empereur rétablit l’autorité du trône impérial et transforma le Japon presque du jour au lendemain en une puissance internationale calquée sur le modèle occidental. La classe des samouraï semblait alors vouée au déclin. Le samouraï fut donc la figure de proue d’une tradition guerrière riche et vivante qui marqua par ses actes le japon de manière interrompu entre le Xème et le 3eme quart du XIX siècle, qui perdure encore aujourd’hui au travers d’un idéal et de représentations diverses. Comment, plus de cent ans après la rupture qu’à été l’ère Meiji avec le Japon traditionnel, continue de s’exprimer la culture samouraï ? Nous étudierons tout d’abord quelle était la condition du samouraï jusqu’à la rupture de Meiji. Mais cette rupture est-elle totale et signe t-elle la fin des samouraï ? En effet, nous verrons dans une seconde partie que l’héritage culturel persiste encore aujourd’hui dans la société japonaise moderne.